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En 1960, 30 000 juifs vivaient à Constantine. Ils avaient
inventé une cuisine à ce qu'il paraît semblable à nulle autre.
Était-elle plus raffinée ? Nous en étions persuadés. Plus
inventive ? C'est certain. En tout cas, elle a donné des recettes
que personne ne veut perdre.
Le « créponné » de la place de la Brèche au goût si particulier,
les petits artichauts violets, les asperges ou les petites
courgettes à fleur qui arrivaient toutes fraîches le jeudi au
marché de la place Négrier.
Des recettes ancestrales que nous nous remémorons avec
émotion.
Mady-Laure est arrivée en France à l'âge de 12 ans.
Issue d'une famille de 7 enfants où les filles « mettaient la
main à la pâte » au sens premier du terme, elle était la petite
cuisinière de sa maman pour aider à préparer les repas de
shabbat ou des fêtes.
Car la religion, c'est aussi dans la
cuisine qu'elle se vivait.
Elle souhaite aujourd'hui transmettre cet héritage à ses deux
filles et à tous les fils et filles qui ont à coeur de poursuivre ce
goût de la perfection à la Constantinoise...
Les 70 recettes savamment répertoriées et classées en
entrées, plats, desserts sont les incontournables de la
cuisine de Constantine.