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Août 1970 : « Je suis tombée éperdument amoureuse. Amoureuse de la Chine. Passion douloureuse, passion louche, passion déchirante. Depuis, j'ai le mal de Chine. Novembre 1977 : « Un beau matin, je n'ai plus eu la force de continuer. J'avais été la Chine, j'avais participé un peu de sa puissance, et la Chine était morte en moi. Je n'existais déjà plus. Le suicide n'était qu'un constat. » Par-delà l'anecdote déjà devenue banale d'une désillusion politique, c'est l'histoire d'un amour que conte « l'Ecureuil de Chine ».
De l'amour fou d'une jeune femme de notre temps pour ce pays du bout du monde qui, de Marco Polo à Victor Segalen, de Paul Claudel à Roland Barthes, n'a cessé de fasciner le voyageur occidental : la Chine.
