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Maître du roman policier et père du célèbre Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle (1859-1930) s'est exercé avec brio au genre historique à travers son cycle napoléonien, série de quatre ouvres remarquables et néanmoins méconnues.
La Grande Ombre, paru en 1892, est le premier roman historique de la carrière d'écrivain d'Arthur Conan Doyle. Il y met en scène le jeune Jock Calder dans une Angleterre obnubilée par la menace d'une invasion française.
Les aventures du jeune anglais le mèneront jusqu'au champ de bataille de Waterloo, décrite avec une précision saisissante. En 1896 apparaît pour la première fois le brigadier Gérard dans Les Exploits du Brigadier Gérard (1896) puis Les Aventures du Brigadier Gérard (1903). Ce brave hussard, personnage haut en couleurs dont les aventures sont inspirées de la vie du général Marbot, multiplie les actions d'éclat, parvenant à se sortir des plus périlleuses situations avec panache.
Il réunit tous les stéréotypes que les Français inspirent aux Britanniques : brave, impétueux et guidé par un grand sens de l'honneur, mais également forte tête, bagarreur, vantard et coureur de jupons. Le remuant brigadier apparaît également dans L'Oncle Bernac (1897) - roman également nommé Un Drame sous Napoléon Ier -, où il vient en aide à Louis de Laval, jeune immigré qui entreprend, à l'appel d'un oncle mystérieux, de regagner la France pour se mettre au service de Napoléon.
