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?Victime d'un coup monté, Helen Grace est désormais seule face à elle-même.
Parviendra-t-elle à sortir vivante de la prison de Southampton ?
Pour Helen Grace, la meilleure inspectrice du pays, la chute est vertigineuse : accusée de meurtre, enfermée aux côtés du tueur qu'elle a fait condamner, il lui faut désormais survivre jusqu'au procès et prouver, d'une façon ou d'une autre, son innocence.
Quand un corps est retrouvé mutilé dans la cellule voisine, cette situation étouffante se transforme en véritable cauchemar.
Il lui faut à tout prix arrêter l'assassin... Avant qu'elle ne soit sa prochaine victime.
Fidèle à son sens du suspense et du rebondissement, M. J. Arlidge poursuit dans ce sixième volet la série des Helen Grace.
" Addictif. Les lecteurs tourneront les pages de ce thriller avec autant d'impatience qu'un innocent frappant contre les barreaux de sa cellule. "
Daily Express
Un huis clos très prenant
Tome 6 de la série Helen Grace et suite directe de "Oxygène" où après être tombée dans un coup monté, la commandant se retrouve en prison.
De fait, on a plutôt ici un huis clos carcéral où Helen ne peut s'empêcher d'enquêter sur les morts suspectes de prisonnières et tente en même temps de survivre dans ce milieu plus qu'hostile.
On prendra un peu l'air avec l'enquête en parallèle de la fidèle Brooks, convaincue de l'innocence de Helen et prête à tout pour le prouver, même à défier ses supérieurs.
L'intrigue dans cet univers restreint est autant étouffante qu'angoissante, avec un suspense qui va crescendo vers une fin surprenante où l'assassin est bien la dernière personne à laquelle j'ai pu penser.
Même si l'auteur nous a habitué à plus d'actions fortes dans les tomes précédents, il n'empêche que l'histoire n'en reste pas moins prenante.
On n'échappera pas aux clichés de ce milieu très particulier avec des matons sans scrupules, des trafics en tout genre et des mitards bien glauques.
Mais la plume tout en fluidité maîtrise parfaitement son sujet et on ne s'ennuie pas un instant.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés et je continu de détester cette charogne d'Emilia Garanita.