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Publiéen 1891, l'Argentest le 18e volume de la série des Rougon-Macquart. Capitalisme tout puissant, spéculations effrénées, jeux boursiers suscitant une addiction perverse, on se croirait en plein vingt et unième siècle.
Pourécrire ce roman, Émile Zola a menéun véritable travail journalistique, lui qui ne connaissait rienàla bourse, àla finance, au droit des sociétés. Il n'avait même pas de compte bancaire.
Dès le premier chapitre, ilévoque« ce mystère des opérations financières, d'autant plus attirant pour les cervelles françaises que très peu d'entre elles les pénètrent », ce qui ne peut manquer de faireéchoàl'extrême complexitéde notre propre système financier.
Sous la plume de Zola, c'est tout un monde qui s'agite autour de l'argent roi.
Pas celui qu'on amasse, qu'on thésaurise, mais plutôt l'argent comme symbole de puissance, outil qui, dans sa virtualité, est indispensableàl'expression d'une supérioritéque se partagent quelques initiés.
Du grand Zola, évidemment, dans cette miseànu desâmes humaines, oùchacun, quel que soit sa place, son rang dans cette société, chercheàprendre sa part du gâteau, même si ce ne sont que quelques miettes.
J'avais beaucoup aimé
je m'en souviens, bien qu'il me faut bien l'avouer, j'ai oublié l'histoire, ou alors est elle enfouie dans mon incosncient.