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La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième livre, Scènes de la vie parisienne - Tome I. Neuvième volume de l'édition Furne 1842. Extrait :... Lire la suite
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Résumé

La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième livre, Scènes de la vie parisienne - Tome I. Neuvième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Pour la première fois depuis cinq ans madame Jules se coucha seule dans son lit, et fut contrainte de laisser entrer un médecin dans sa chambre sacrée. Ce fut deux peines bien vives. Desplein trouva madame Jules fort mal, jamais émotion violente n'avait été plus intempestive.
Il ne voulut rien préjuger, et remit au lendemain à donner son avis, après avoir ordonné quelques prescriptions qui ne furent point exécutées, les intérêts du cour ayant fait oublier tous les soins physiques. Vers le matin, Clémence n'avait pas encore dormi. Elle était préoccupée par le sourd murmure d'une conversation qui durait depuis plusieurs heures entre les deux frères?; mais l'épaisseur des murs ne laissait arriver à son oreille aucun mot qui pût lui trahir l'objet de cette longue conférence.
Monsieur Desmarets, le notaire, s'en alla bientôt. Le calme de la nuit, puis la singulière activité de sens que donne la passion, permirent alors à Clémence d'entendre le cri d'une plume et les mouvements involontaires d'un homme occupé à écrire. Ceux qui passent habituellement les nuits, et qui ont observé les différents effets de l'acoustique par un profond silence, savent que souvent un léger retentissement est facile à percevoir dans les mêmes lieux où des murmures égaux et continus n'avaient rien de distinctible.
A quatre heures le bruit cessa. Clémence se leva inquiète et tremblante. Puis, pieds nus, sans peignoir, ne pensant ni à sa moiteur, ni à l'état dans lequel elle se trouvait, la pauvre femme ouvrit heureusement la porte de communication sans la faire crier. Elle vit son mari, une plume à la main, tout endormi dans son fauteuil. Les bougies brûlaient dans les bobèches. Elle s'avança lentement, et lut sur une enveloppe déjà cachetée?: CECI EST MON TESTAMENT.
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Caractéristiques

  • Date de parution
    14/03/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8247-0974-1
  • EAN
    9782824709741
  • Format
    Multi-format
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num.
      pas de protection
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À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie « Les Chouans » qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne « Scènes de la vie privée », un recueil de six nouvelles dont fait partie « Le Bal de Sceau »x, premier élément de « La Comédie Humaine », suivi de « La Duchesse de Langeais », du « Curé de Tours », du « Colonel Chabert »...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont « César Birotteau », le début des « Illusions perdues », la première partie de « Splendeurs et Misères des courtisanes », « Béatrix », « Le Curé de Village »... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée « Comédie humaine » soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : « Ursule Mirouet », « Modeste Mignon », « La Cousine Bette », « Le Cousin Pons »...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.

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