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L'auteur, parmi les premiers à rallier la France Libre, s'est rapidement retrouvé au Tchad. Après un court passage au Groupe nomade du Kanem, il a rapidement été remarqué par Leclerc qui lui a demandé de devenir son aide de camp. Conscient du fait qu'i allait vivre une grande aventure historique dans le sillage d'un homme hors du commun, il a tenu au jour le jour son Journal de guerre.
Ce témoignage, prenant et vivant, sans flagornerie, d'un homme qui a vécu dans l'intimité du général Leclerc de 1942 à 1945, aurait pu s'intituler Philippe Leclerc de Hauteclocque...
en sa vérité.
Grâce à Christian Girard nous le découvrons tel qu'il fut, impatient, ardent, pudique et délicat, simple, avare de mots, peu exigeant pour lui-même, mais vivant avec une intransigeante passion sa prodigieuse aventure. Nous partageons aussi ses moments de doute, ses découragements vite surmontés, ses fatigues et ses impatiences.
Christian Girard a admiré et aimé le Général, mais celui-ci savant ce qu'il lui devait.
En juillet 1945 ce sont deux amis qui se quittent.