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Quand l'histoire - la grande ou la petite - ne suffit plus pour dire ce qu'est l'art, ce qu'est l'exil, ce que fut l'arrachement à la terre d'antan, ce qu'est un visage, ou encore quand le recours à l'histoire ne suffit plus pour produire de l'art, des ouvres destinées à contrer l'exil, ce que fut l'arrachement, à conférer aux hommes la vue sur eux-mêmes ou sur le pays d'autrefois, alors il reste les histoires.
Il reste la fable. Celle-ci s'avère seule susceptible de faire ouvre, de faire voir ce qu'est une ouvre, ce qu'est l'ouvre d'art.
