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Dans le labyrinthe du monde contemporain, la quête de l'identité est devenue l'un des thèmes de mobilisation les plus puissants de nos sociétés. Devant le défi ainsi posé, les sciences sociales sont mises à l'épreuve : comment décrire, interpréter et expliquer les processus ainsi déclenchés ? Comment analyser des phénomènes de double appartenance ? A quels concepts recourir pour étudier la renaissance des nationalismes ? Comment les sujets qui déploient leur socialité dans les nouveaux réseaux informatiques se représentent-ils leur appartenance ? Cet ouvrage entend rendre compte de tels questionnements dans différents contextes de l'Europe du Sud à l'Europe centrale et orientale.
Il s'organise autour de trois thèmes essentiels : l'institutionnalisation de l'identité réfère au processus de maintien des identités nationales et de reconstruction des repères individuels et collectifs.
La création identitaire s'ordonne autour de l'invention de nouvelles localisations du collectif de plus en plus appuyée sur les innovations technologiques. Les stratégies identitaires concernent l'administration quotidienne du sens d'appartenance explorée à travers les questions de la langue, du territoire et de l'hétérogénéité culturelle en pleine redéfinition.
Les contributions de divers spécialistes approfondissent ces interrogations avec des styles, des traditions scientifiques et des tonalités différentes.
On y trouvera matière à réflexion sur nombre de coordonnées du renouveau contemporain des phénomènes sociaux de mobilisation des identités collectives.
