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Militaire de carrière, l'auteur se retrouve en 1955 au nord du Tchad. L'administration de cette région, plus grande que la France, où vivent les " Nomades noirs du Sahara " est assurée par l'Armée française. L'auteur se trouve confronté à des tâches civiles imprévues : budget, douanes, prison..., etc. Ce qui l'absorbe le plus c'est la Présidence du tribunal coutumier où se pressent des nomades. Là.
il est plongé au cœur de la vie locale dont il connaît les aspects les plus intimes, ces procès sont racontés dans des chapitres parfois dramatiques, parfois piquants. Les hommes et les femmes sont tous armés, les meurtres sons fréquents et de bonnes conciliations sont indispensables. A l'écart de l'agitation qui règne dans d'autres territoires, les Français vivent ici en bonne harmonie avec la population.
Le Tchad devient indépendant, mais le premier gouvernement préfère laisser à l'Armée française l'administration de cette région si étrange. Au cours d'un deuxième séjour, l'auteur se retrouve à Bardaï au cœur de l'immense massif du Tibesti où il remplit les mêmes fonctions qu'à Fada. A chameau, en camion ou en avion, il parcourt le pays jusque dans les endroits les plus reculés. Cependant, la politique interfère, en particulier lorsque l'auteur se retrouve à Faya-Largeau.
Tous les aspects de cette vie mouvementée sont décrits dans des récits indépendants marqués par la poésie du désert et la sympathie de l'auteur envers les nomades.
