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Alors que nombre d'hommes politiques et de médias alimentent un discours de diabolisation de l'islam et des musulmans en se fondant sur des évènements nationaux ou internationaux, la plupart des pratiques liées à cette religion relève des compétences communales. Les premiers magistrats, face à des musulmans dorénavant citoyens, tendent à mettre en place de véritables "politiques municipales de l'islam".
La question de la construction ou de la rénovation de lieux de culte structure les relations maire/acteurs musulmans. Plus que les clivages droite/gauche jouent les représentations de l'islam et de la laïcité des édiles. L'impression demeure d'une approche en termes d'"exception musulmane". Il est temps que s'instaure un débat sur des traitements différenciés peu acceptables et que soit enfin assurée, conformément à la laïcité, une effective égalité d'accès au culte sur l'ensemble du territoire national.
Une exigence pour la démocratie et le vivre ensemble. La France est-elle prête à fédérer ses diversités?