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Né en 1802 à Saverne, cinquième fils du rabbin Lazare Libermann, François (Jacob) Libermann se convertit au catholicisme en 1826 et fut admis au séminaire de Saint-Sulpice en 1827. Empêché par ses crises d'épilepsie d'accéder à la prêtrise, il accomplit diverses tâches aux séminaires d'Issy-les-Moulineaux et de Rennes, avant de concevoir, avec deux de ses compagnons, le projet de l'évangélisation des esclaves noirs des anciennes colonies françaises.
Approuvé, après bien des difficultés, par le Pape Grégoire XVI, le projet fut mis en place après l'ordination de Libermann, en 1841. Parla suite, Libermann fonda l'institution du Saint-Cœur de Marie et dirigea plusieurs expéditions de missionnaires. En 1848, la Société du Saint-Cœur de Marie fut intégrée à la Congrégation du Saint-Esprit dont Libermann est considéré comme étant le second fondateur.
Décédé en 1852, Libermann est déclaré Vénérable de l'Eglise catholique en 1910. Ecrit en 1939, le récit passionnant d'André Németh inscrit cette vie à la fois douloureuse et glorieuse dans l'histoire mouvementée de son époque tout en s'interrogeant sur l'intervention du surnaturel dans la vie de l'individu.
