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La réussite du modèle industriel a érigé la croissance économique comme le moteur du progrès social. Fragilisées par l'universalisation de la facilité matérielle, les solidarités actives de proximité se sont peu à peu délitées. L'État-providence les a remplacées par la redistribution financière, déresponsabilisant davantage les habitants. Avec la nouvelle économie mondialisée, le chômage et la précarité sont des préoccupations lourdes.
La croissance stagne, les déficits se creusent, la dette publique devient insoutenable. La France est donnée en déclin par une partie de l'élite. La société continue à se désagréger. Pour refaire société, un projet politique visionnaire est nécessaire, qui saura enraciner, à la fois, le devoir de contribuer, l'humanisation des droits à retraite et la coopération civique périodique. Les activités éco-citoyennes en friches sont à développer conjointement aux activités marchandes pour surmonter le chômage et pour nourrir confiance et fierté.
