CRS = Détresse Tome 10 - E-book - Epub fixed layout

Dégelée sur l'herbe

Note moyenne 
C'est le printemps ! Les amoureux cueillent les fleurs, merveilleux signes avant-coureurs du renouveau de mère nature. Eugène Lacrymo, notre Gégène... Lire la suite
5,99 € E-book - Epub fixed layout
Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants :
Téléchargement immédiat
Dès validation de votre commande
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier

Résumé

C'est le printemps ! Les amoureux cueillent les fleurs, merveilleux signes avant-coureurs du renouveau de mère nature. Eugène Lacrymo, notre Gégène à nous, n'a même pas à se baisser pour ramasser les nouveaux pavés qui vrombissent dans l'air printanier. C'est livraison à domicile. D'autant que la maison Comte Andan, fournisseur attitré de tout ce qui conteste et manifeste, vient de recevoir un nouveau modèle : joli robe, beau granit gris souris, bien équilibré en main, design parfait, ligne d'avant - garde, poids idéal, il renvoie au musée la vieille relique de 68 que votre papa vous a légué avec des sanglots dans la voix (publique).
C'est aussi le printemps pour Pamela, la CRS un tantinet obsédée sexuelle qui peut enfin dévoiler ses jolies formes. Ses collègues adoptent aussi sec le profil bas. Car la collègue ne pense qu'à ça . Toujours volontaire pour les séances de secourisme la Pamela, surtout lors des cours de bouche-à-bouche. À propos de bouche-à-bouche, un qui aurait dû se méfier, c'est Gédéon, le fiston de Gégène. Embrasser un crapaud peut avoir des conséquences familiales insoupçonnées.
Notez que le lancer de manifestant, une spécialité Gégène, a aussi de fâcheuses répercussions sur sa vie familiale, en particulier nocturne. Chaque métier à ses petits ennuis. Et ses dommages collatéraux ! On ne remerciera jamais assez Achdé et Cauvin d'avoir osé montrer les risques pris par de pauvres CRS obligés de taper, qui sur un médecin, qui sur un moniteur de saut à l'élastique. Ou encore d'avoir accepté de divulguer comment un être sensible, sain et équilibré tel qu'Eugène Lavcrymo, peut se retrouver coiffé d'une flamboyante coiffure indienne ou le corps couvert de bien curieuses peintures de guerre (urbaine).
Un grand merci aussi aux auteurs pour leur contribution constante à l'enrichissement du vocabulaire des rues. Cressons de latrines, couillons de la lune, croupions mouillés, testicules de mulets, Chtouille de yeti, tréponèmes asmathiques, zézettes de canaris feront, c'est sûr, la joie de tous !

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/07/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-205-15394-1
  • EAN
    9782205153941
  • Format
    Epub fixed layout
  • Nb. de pages
    48 pages
  • Caractéristiques du format Epub fixed layout
    • Pages
      48
    • Taille
      30 464 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos des auteurs

"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scénariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut réfléchir correctement que lorsqu'il est allongé. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts !" Né à Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant cinq ans des études de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour découvrir en entrant dans la vie active que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui développe une véritable passion pour ce jeu sur tapis vert où l'on ne mise guère plus qu'une tournée générale. Il entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme...
lettreur (passage obligé s'il en est), puis devient rapidement caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années, il se découvre une autre passion : le scénario. C'est Charles Dupuis lui-même qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premières armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack ("Arthur et Léopold"), Gennaux ("L'Homme aux phylactères", "Loryfiand et Chifmol"), Degotte, Carlos Roque et Vittorio.
A ses débuts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire Bretécher ! Leur collaboration donne naissance à une série intitulée "Les Naufragés". 1968 est l'année clef. Cauvin et Salvérius lancent leur propre western : "Les Tuniques Bleues", une bande dessinée d'humour sur fond de guerre de Sécession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la série à Lambil qui la développera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers.
Cette saga dépasse les quinze millions d'exemplaires vendus en français et fait l'objet d'innombrables traductions à travers l'Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d'agrandissement ou de réduction pour les rédactions et les auteurs de passage, Cauvin est désormais au centre de la toile et, grâce à sa renommée grandissante, il se voit sollicité par tous les dessinateurs à court de scénario. Une série de succès s'amorce avec Berck ("Sammy" et "Lou"), Mazel ("Caline et Calebasse", puis "Boulouloum et Guiliguili" et "Les Paparazzi"), Macherot ("Mirliton"), Walthéry ("Le Vieux bleu"), Counhaye ("Les Naufragés de l'espace"), Lambil ("Pauvre Lampil"), Kox ("L'Agent 212"), Sandron ("Godasse et Godaille"), Bercovici ("Les Grandes Amours contrariées"), Nic ("Spirou et Fantasio"), Carpentier ("Les Toyottes"), etc.
En parallèle, il écrit des scénarios pour les personnages de dessins animés de la Maison ("Musti", Tip et Tap", "Les Pilis") et leurs produits dérivés. S'il excelle dans l'aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il évolue dans les années 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l'humour noir et de la parodie délirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici ("Les Femmes en Blanc"), Hardy ("Pierre Tombal"), Glem ("Les Voraces"), Laudec ("Cédric" et "Taxi-girl"), Malik ("Cupidon"), Bédu ("Les Psy"), Carpentier ("L'Année de la bière", puis "Du côté de chez Poje"), Jean-Pol (la reprise de "Sammy" après le départ en retraite de Berck), etc. Rares sont les échecs : son imagination, la qualité de ses dialogues et le métier mis dans ses découpages qu'il livre complets à ses auteurs représentent une véritable mine d'or.
Le grand public est assuré de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agréable à lire. C'est un don et il est extraordinaire qu'il puisse l'exercer sur autant de séries parallèles, le contraignant à fournir la matière d'une bonne quinzaine de volumes par année, sans jamais la moindre baisse de régime! Cauvin adore chasser les idées comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-même, pourvu que ça dure... Achdé est né en 1961 dans une famille rapatriée du Maroc.
Il grandit dans une ZUP de Nîmes, en pleine garrigue, au coeur d'un mélange de communautés et de cultures, ce qui n'empêche pas les bonnes relations quotidiennes et ni les jeux avec des copains venus d'horizons différents. « Je vivais La Ribambelle tous les jours ! », dit-il en évoquant sa jeunesse. Comme ses parents n'ont pas assez d'argent pour lui payer le cinéma, il se contente de regarder le film du dimanche à la télé.
« J'avais le choix entre un western et un film de chevaliers. Je préférais le premier : les cow-boys m'impressionnaient, alors que les chevaliers avaient l'air couillon dans leur boîte de conserve ! », raconte cet admirateur de L'Homme qui tua Liberty Valance, le film de John Ford. Attiré par les grands espaces, il se lance, en 1983, dans un voyage initiatique à la Jack Kerouac ; direction l'Amérique du Nord ! Il réunit ses (maigres) économies et cache de l'argent dans ses chaussettes pour échapper au contrôle des changes instauré par le gouvernement.
Il passe un mois entre Canada et États-Unis, et, hélas ! l'armée française se rappelle à son bon souvenir... Achdé - qui pensait effectuer un an et demi de coopération au Yemen, en souvenir des livres d'Henry de Monfreid - rentre en France pour faire ses classes à Aix-en-Provence ! Il rejoint le service de santé aux armés, puis, libéré, il reprend son métier de manipulateur en électroradiologie.
Mais le dessin titille cet amoureux de bande dessinée, fervent lecteur du magazine mythique Mad. Il laisse traîner quelques crobards dans la salle d'attente du cabinet, pour le plus grand bonheur des patients venus passer une radio. Il faut dire qu'il est tombé tout petit dans la marmite de la BD. La « faute » à Morris, à Lucky Luke et à la scène mythique du duel au poker dans l'album Le Juge, qu'il découvre à l'âge de 4 ans en lisant un numéro de Spirou.
À 7 ans, Achdé dérobe une partie de l'argent de la quête, à l'église, pour s'offrir son premier album de Lucky Luke ! Mais que les tenants de la morale se rassurent, le jour où il a repris la série, il est retourné sur les lieux pour mettre l'équivalent de la somme dans le tronc ! La suite est connue. Elle appartient à l'histoire contemporaine de la bande dessinée : après les années de galère, la création d'une petite agence de pub, les premiers dessins publiés dans Midi libre, la signature d'un contrat avec Dargaud le jour de ses 30 ans, le succès avec la série CRS = Détresse, c'est, enfin, la consécration avec la reprise de Lucky Luke.
« À mes débuts, je montais à Paris une fois par an pour présenter mon dossier... que tous les éditeurs refusaient, avec les prétextes les plus divers. L'un d'eux, très connu, m'avait dit : "Le gros nez, c'est terminé..." Je crois que c'est ma ténacité qui m'a permis de continuer ! », raconte Achdé. En effet, il n'a jamais baissé les bras, même pas quand il a tout perdu lors des inondations à Nîmes en 1988.
De toute façon, dès l'école maternelle, son avenir était écrit. Le jour où la maîtresse lui avait demandé ce qu'il ferait plus tard, sa réponse avait fusé, aussi rapide qu'un cow-boy dégainant son six-coups : « Je veux dessiner Lucky Luke ! »

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

5,99 €