La vie d'artiste. Sans s'emmêler les pinceaux sur les chemins détournés - E-book - Epub fixed layout

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Passer ses journées à pondre des gags, ça doit être cool. C'est du moins l'avis d'un fan de Noémie, venu se faire dédicacer un album. Ce qui pousse... Lire la suite
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Résumé

Passer ses journées à pondre des gags, ça doit être cool. C'est du moins l'avis d'un fan de Noémie, venu se faire dédicacer un album. Ce qui pousse Noémie à réfléchir trois secondes - le temps de dérouler sa vie entière devant nos yeux éblouis, de se balbutiements d'artiste (les peintures tribales sur les murs du salon, désapprouvées par la maman) à cet instant de gloire où les lecteurs font la queue pour avoir leur dédicace.
Toute petite déjà, elle fonctionne autrement . Barbie l'indispose, elle préfère bricoler. À l'école, ça se précise : dyslexique, elle passe pour bornée . Déçue par la sinistrose scolaire, elle s'évade. Elle part dans les nuages et ne récolte qu'humiliations et engueulades quand elle en redescend. Mais elle s'accroche à ses nuages. D'ailleurs, s'accrocher, c'est sa seconde nature. Créative comme d'autres sont boulimiques, elle insiste, elle y va.
Quand elle fonce dans le mur, elle se relève cabossée et elle y retourne. Si bien que, de désespoirs affreux en joies débordantes, elle finit par se tailler un chemin dans la jungle. Tout en vivant, avec un modèle pas ordinaire non plus, un amour agité qui débouche sur les joies (épuisantes) de la maternité. Inutile de dire que le parcours est sportif et que l'aspect cool de la chose n'est pas ce qui saute aux yeux.
Mais au bout du compte, cette Vie d'artiste infiniment drôle et touchante (autobiographique à quelques brouilles près) respire la joie de vivre. Car Florence Cestac - à qui l'on doit, rappelons-le, la version originale et très personnelle d'un Démon de midi recyclé en pièce à succès - reste imbattable dans l'art de nous faire marrer avec ses galères (artistiques, affectives, domestiques) et d'en tirer le meilleur : quand un môme vient lui demander de lui dessiner un lapin, mais un bien (pas un moche), ça rachète tout, elle a gagné.

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/07/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-205-14678-3
  • EAN
    9782205146783
  • Format
    Epub fixed layout
  • Nb. de pages
    58 pages
  • Caractéristiques du format Epub fixed layout
    • Pages
      58
    • Taille
      40 571 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos de l'auteur

Biographie de Florence Cestac

Florence Cestac est un grand nom de la bande dessinée franco-belge. Fondatrice des éditions Futuropolis en 1975 et créatrice du personnage d'Harry Mickson, elle collabore également aux tout premiers débuts de magazines cultes, tels que 'Pilote', 'L'Écho des savanes' ou encore 'Charlie Mensuel', et travaille avec de nombreux auteurs et scénaristes, comme Tonino Benacquista ou René Pétillon. Tout au long de sa carrière, elle obtient de nombreuses récompenses, dont l'Alph'art de l'humour du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, qu'on lui décerne à deux reprises, notamment pour l'album "Le Démon de midi" (1996, Dargaud) en 1997. Florence Cestac est née un 18 juillet 1949 à Pont-Audemer.
Après une scolarité modeste (pas de diplômes trop voyants), elle intègre, en 1965, les Beaux-Arts de Rouen puis, en 1968, les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour 'Salut les copains', 'Lui', '20 ans', et rencontre Étienne Robial, avec lequel elle ouvre, en 1972, la première librairie de bande dessinée parisienne et fonde, en 1975, les éditions Futuropolis. Dans le feu de l'action, elle devient maquettiste, emballeuse, livreuse, photograveuse, traductrice, nounou d'auteurs, attachée de presse et directrice de collection.
Elle voit défiler dans son bureau toutes sortes de jeunes talents en friche, et racontera, avec Jean-Marc Thévenet, cette expérience enrichissante dans un livre intitulé "Comment faire de la bédé sans passer pour un pied nickelé" (1988, Futuropolis). Parallèlement, elle crée le personnage d'Harry Mickson : une sorte de haricot (le haricot dodu du cassoulet, pas le modèle de régime) vêtu d'une salopette-short d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la cervelle.
Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans '(À SUIVRE)', 'Métal hurlant' et 'Charlie', est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson BD Football-Club. Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour du festival d'Angoulême pour "Les Vieux Copains pleins de pépins" (1989, Futuropolis), et crée les aventures de Gérard Crétin dans 'Mikado'. Dans 'Le Journal de Mickey', elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour "Le Démon de midi" (1996, Dargaud), hilarante tragédie post-conjugale où l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une autre, plus fraîche.
Ce chef-d'oeuvre d'humour vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie-Pascale Osterrieth, où il connaît un énorme succès. Inondant la presse ('Play-Boy', 'Cosmopolitan', 'L'Hebdo des juniors', 'Quo', etc.) de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997. En 1998 paraît "La Vie en rose" (Dargaud), album retraçant la jolie vie de Noémie, monomaniaque du ravissement.
En 1999, dans le genre projection des diapos de vacances, c'est "Du sable dans le maillot"(Dargaud) et, en 2000, "Les Phrases assassines" (Verticales), avec Véronique Ozanne - un recueil cruel et tordant de ces petits mots doux qui vous envoient un môme en analyse pour quinze ans. D'autre part, depuis 1993, Florence expose ses oeuvres hors BD (souvent en trois dimensions) à la galerie Christian Desbois. En 2000, elle reçoit le grand prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la présidente du festival en 2001, avec un jury presque exclusivement féminin, une rétrospective passionnante de son oeuvre et un discours de Charlie Schlingo depuis le balcon de la mairie - du grandiose.
Chez Dargaud, elle publie, en 2002, "La Vie d'artiste" (autobiographique à quelques broutilles près) et, en 2004, "Super catho" (récit d'une enfance catho dans la Bretagne des années 1950), sur un scénario de René Pétillon. En 2005, alors que "Le Démon de midi" est porté à l'écran, elle lui donne une suite finement intitulée "Le Démon d'après midi" (Dargaud). En 2007, elle publie "La Véritable Histoire de Futuropolis" (Dargaud), où elle narre la fabuleuse aventure éditoriale et humaine de la première librairie de bande dessinée, ouverte en 1972, devenue ensuite une maison d'édition hors norme - et dont elle fut l'un des piliers.
En 2009, elle publie, avec Jean Teulé, une biographie posthume sur la vie de Charlie Schlingo ("Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps", Dargaud). L'année 2010 voit l'apparition du volume 4 de la série "Les ados" (Dargaud) qui se moque gentiment de l'âge ingrat. Dernièrement, Florence Cestac a travaillé avec Nadège Beauvois Temple sur l'album "On va te faire ta fête, maman !" (Dargaud).
Sorti en avril 2011, ce recueil de 100 dessins a pour vocation de faire rire autour du thème de la grossesse et des maladresses de l'entourage qui, souvent, l'accompagnent. En 2011 également paraît "Des salopes et des anges" (Dargaud), une histoire imaginée avec Tonino Benacquista. Et, en 2013, c'est seule que Florence Cestac publie l'incroyable "Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque" (Dargaud). En 2015 sort "Un amour exemplaire" (Dargaud), scénarisé par Daniel Pennac, qui connaît une adaptation au théâtre du Rond-Point en 2018. En 2016, elle sort le premier tome de "La Fille des oiseaux" (Dargaud), dont la suite et fin sort en 2018. Florence Cestac est un grand nom de la bande dessinée franco-belge.
Fondatrice des éditions Futuropolis en 1975 et créatrice du personnage d'Harry Mickson, elle collabore également aux tout premiers débuts de magazines cultes, tels que 'Pilote', 'L'Écho des savanes' ou encore 'Charlie Mensuel', et travaille avec de nombreux auteurs et scénaristes, comme Tonino Benacquista ou René Pétillon. Tout au long de sa carrière, elle obtient de nombreuses récompenses, dont l'Alph'art de l'humour du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, qu'on lui décerne à deux reprises, notamment pour l'album "Le Démon de midi" (1996, Dargaud) en 1997. Florence Cestac est née un 18 juillet 1949 à Pont-Audemer.
Après une scolarité modeste (pas de diplômes trop voyants), elle intègre, en 1965, les Beaux-Arts de Rouen puis, en 1968, les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour 'Salut les copains', 'Lui', '20 ans', et rencontre Étienne Robial, avec lequel elle ouvre, en 1972, la première librairie de bande dessinée parisienne et fonde, en 1975, les éditions Futuropolis. Dans le feu de l'action, elle devient maquettiste, emballeuse, livreuse, photograveuse, traductrice, nounou d'auteurs, attachée de presse et directrice de collection.
Elle voit défiler dans son bureau toutes sortes de jeunes talents en friche, et racontera, avec Jean-Marc Thévenet, cette expérience enrichissante dans un livre intitulé "Comment faire de la bédé sans passer pour un pied nickelé" (1988, Futuropolis). Parallèlement, elle crée le personnage d'Harry Mickson : une sorte de haricot (le haricot dodu du cassoulet, pas le modèle de régime) vêtu d'une salopette-short d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la cervelle.
Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans '(À SUIVRE)', 'Métal hurlant' et 'Charlie', est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson BD Football-Club. Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour du festival d'Angoulême pour "Les Vieux Copains pleins de pépins" (1989, Futuropolis), et crée les aventures de Gérard Crétin dans 'Mikado'. Dans 'Le Journal de Mickey', elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour "Le Démon de midi" (1996, Dargaud), hilarante tragédie post-conjugale où l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une autre, plus fraîche.
Ce chef-d'oeuvre d'humour vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie-Pascale Osterrieth, où il connaît un énorme succès. Inondant la presse ('Play-Boy', 'Cosmopolitan', 'L'Hebdo des juniors', 'Quo', etc.) de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997. En 1998 paraît "La Vie en rose" (Dargaud), album retraçant la jolie vie de Noémie, monomaniaque du ravissement.
En 1999, dans le genre projection des diapos de vacances, c'est "Du sable dans le maillot"(Dargaud) et, en 2000, "Les Phrases assassines" (Verticales), avec Véronique Ozanne - un recueil cruel et tordant de ces petits mots doux qui vous envoient un môme en analyse pour quinze ans. D'autre part, depuis 1993, Florence expose ses oeuvres hors BD (souvent en trois dimensions) à la galerie Christian Desbois. En 2000, elle reçoit le grand prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la présidente du festival en 2001, avec un jury presque exclusivement féminin, une rétrospective passionnante de son oeuvre et un discours de Charlie Schlingo depuis le balcon de la mairie - du grandiose.
Chez Dargaud, elle publie, en 2002, "La Vie d'artiste" (autobiographique à quelques broutilles près) et, en 2004, "Super catho" (récit d'une enfance catho dans la Bretagne des années 1950), sur un scénario de René Pétillon. En 2005, alors que "Le Démon de midi" est porté à l'écran, elle lui donne une suite finement intitulée "Le Démon d'après midi" (Dargaud). En 2007, elle publie "La Véritable Histoire de Futuropolis" (Dargaud), où elle narre la fabuleuse aventure éditoriale et humaine de la première librairie de bande dessinée, ouverte en 1972, devenue ensuite une maison d'édition hors norme - et dont elle fut l'un des piliers.
En 2009, elle publie, avec Jean Teulé, une biographie posthume sur la vie de Charlie Schlingo ("Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps", Dargaud). L'année 2010 voit l'apparition du volume 4 de la série "Les ados" (Dargaud) qui se moque gentiment de l'âge ingrat. Dernièrement, Florence Cestac a travaillé avec Nadège Beauvois Temple sur l'album "On va te faire ta fête, maman !" (Dargaud).
Sorti en avril 2011, ce recueil de 100 dessins a pour vocation de faire rire autour du thème de la grossesse et des maladresses de l'entourage qui, souvent, l'accompagnent. En 2011 également paraît "Des salopes et des anges" (Dargaud), une histoire imaginée avec Tonino Benacquista. Et, en 2013, c'est seule que Florence Cestac publie l'incroyable "Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque" (Dargaud). En 2015 sort "Un amour exemplaire" (Dargaud), scénarisé par Daniel Pennac, qui connaît une adaptation au théâtre du Rond-Point en 2018. En 2016, elle sort le premier tome de "La Fille des oiseaux" (Dargaud), dont la suite et fin sort en 2018.

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