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Poursuivant la comparaison entre Racine et Shakespeare amorcée par Stendhal, l'auteur montre comment chacun cherche à sa façon "à faire pressentir une langue vraiment humaine au-delà de notre babil". Ces deux écrivains illustrent, selon M. Edwards, les différences des langues dans leurs manières de se concevoir et d'habiter le monde. La poésie française apparaît "centripète" quand l'anglaise est "centrifuge" : Racine aspire à la plénitude et à la pureté, Shakespeare tend vers la foison du multiple.
La tragédie ne parle pas seulement du malheur et du bonheur mais se préoccupe aussi de traduire tous les possibles de la condition humaine.