La fin de l'Antiquité est une période majeure dans l'histoire du christianisme, celle où le christianisme devient majoritaire dans l'Empire romain et où il commence à se répandre hors des frontières de l'Empire. C'est également celle où les institutions se fixent, dont certaines existent encore de nos jours, c'est également une époque de grandes crises doctrinaires entraînant les premières divisions.
Cet ouvrage aborde tous ces aspects, du IVe siècle au milieu du VIIe siècle, il vise à apporter une information exacte et dépassionnée sur cette période capitale de l'histoire du christianisme.
Pluriel et ancré dans son histoire, le judaïsme n'en obéit pas moins à une loi, la torah, dont le développement est soumis aux époques et aux territoires qu'elle traverse. Les huit siècles couverts ici sont ceux du glissement du judaïsme des prêtres à celui des chrétiens et des rabbins, du judaïsme de Palestine à celui de la Diaspora.
À la suite notamment de l'échec des révoltes contre Rome, il a fallu à ce peuple forgé dans la déportation, qui ne reconnaît d'autre dieu que le sien, affirmer mais aussi - bien plus qu'on ne le croit - adapter son identité.
Dans cette somme sur le judaïsme ancien, nouant les histoires politique et religieuse, il apparaît évident que l'évolution de la religion judéenne - juive -, mais aussi de la culture et de la société qui en découlent, n'est pas le produit d'une autarcie.
Le judaïsme s'est moulé dans son époque, a évolué avec elle et les civilisations qui l'ont faite. Cette histoire antique y est décryptée dans une étude qui fera date pour tous ceux qui cherchent à comprendre réellement les racines d'un judaïsme bien moins figé que l'historiographie ne l'a laissé transparaître jusqu'ici.